J'ai arrêté de travailler

J'ai arrêté de travailler. 🙊

Ce qui me vaut parfois de vives réactions de mon entourage entreprenarial...

🏆 La "valeur travail" est un flambeau irradiant la force, la volonté, l'argent mérité, la réussite grâce à l'effort et à l'exigence.
Pour comprendre d'où nous vient cette valeur travail et la croyance que l'effort et la douleur sont liés aux résultats, je vous invite à lire mon dernier article récemment publié par le magazine DIRIGEANT.

D’après l’anthropologue James Suzman, la définition la “plus universelle” du travail serait : “le travail implique de dépenser intentionnellement de l’énergie ou des efforts sur une tâche afin de parvenir à un but ou à une fin”. L’action de capter de l’énergie pour l’employer à s’organiser, à se nourrir, à croître, à se reproduire, caractérise les organismes vivants et les différencie d’une chose inanimée. Et quand les êtres vivants cessent de faire cette transaction d’énergie, ils meurent.

“Sans énergie pour maintenir leur intégrité, ils se décomposent.
Autrement dit, vivre, c’est travailler.”
_ James Suzman

 

😳 Mais les séquelles d’un trop pleins de travail m’encouragent à ne plus travailler...

Après tout, le mot même transpire la douleur et la torture subie.
Ne dit-on pas « la salle de travail » pour parler de la pièce où les femmes accouchent ?

J'ai donc choisi d'arrêter de travailler. ☀

Alors qu'est-ce que j'entends par là ❓❓

 

Je décide de me défaire de cette valeur travail mortifère qui m’a éteinte, pour choisir la vie (ce que je raconte dans mon TedX).
Mon expérience en Alaska a soufflé sur mes braises en me permettant de retrouver cette confiance intuitive dans l'abondance qui guidait nos lointains ancêtres. Je choisis chaque jour de remplacer la douleur, la difficulté, la rigueur, l’extrême exigence du travail parfait (et qui ne l'est jamais!), par la vibration du coeur, le plaisir, la fluidité, l’enthousiasme, cet élan intrinsèque qui me dépasse. ✨

🙉 Au quotidien, je m'essaye même à minimiser l’emploi du mot “travail” trop porteur de connotations négatives dans notre inconscient collectif. J'y privilégie de nommer mes activités : j'écris, j'explore, je réfléchi, j'entraine ma voix, j'affine mes conférences, je rencontre, je guide, je transmets, je partage...

Au travail qui me demandait un effort gigantesque de suradaptation et capitalisait sur mon perfectionnisme, je lui favorise l’acte de création inspiré. Et je garde à l'esprit que l'argent distille "l'art des gens".

Oeuvrer à son art. 💡

 

Je choisis de vivre et de faire vivre, ce qui me met en-vie. 🌱


> En 1 mot : ce qui m'enthousiasme  Etymologiquement signifie "à l'origine", l’inspiration ou la présence du divin ; c’est-à-dire ce quelque chose qui nous dépasse, que nous ne pouvons expliquer, qui nous embarque.

> En 2 mots : EN et VIE : ce qui me fait me sentir vivante !

 

Ce qui différencie le travail humain de celui réalisé par l’animal, c’est l’intention. L’animal agit par utilité quand nous agissons par intentionnalité, deux notions qui se rejoignent dans ce qu’elles créent :

Etre vivant porté.e par le flux de la vie. 🌊

Oeuvrer à être soi {en se découvrant}

Oeuvrer à prendre soin du vivant {en commençant par soi}
Oeuvrer à son rythme {en se reliant à ses cycles d'énergies}
Oeuvrer à être {en s'émerveillant du beau}.

 

Pour en savoir plus sur les expériences et explorations proposées par L'école d'écologie personnelle, c'est ici.

Au plaisir de se retrouver lors d'espaces hors du temps, pour mieux-être.

 

/// Anaïs

 

Crédits photos : Gwladys Louiset

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