Se relier à la nature pour mieux vivre

Uncategorized May 11, 2021

L’être humain occidental n’a jamais autant été déconnecté de la nature qu’aujourd’hui. En quelques décennies seulement, l’humain a délégué les tâches essentielles à sa survie à d’autres (se loger, se nourrir, se soigner…), afin de consacrer son temps à des tâches répétitives ou intellectuelles, plus ou moins sensées.

Nous vivons hors sol dans des immeubles qui camouflent l’horizon lorsque nous marchons dans les rues bitumées. Nous sommes encore nombreux à être emprunts de la philosophie des Lumières plaçant l’être humain comme être supérieur, au-dessus de tous les autres. Nous organisons nos journées sans vraiment tenir compte de la saison, de la météo, de l’impact de nos actions sur la t-Terre ou de notre niveau d’énergie.

Et nous n’avons jamais autant ressenti et clamé notre besoin de nous reconnecter à la nature, à notre environnement vivant et naturel.

Des études scientifiques ont confirmé les bienfaits de la connexion à la nature par l’évaluation de critères biologiques bien précis. Passer du temps dans un jardin ou en forêt abaisse le rythme cardiaque, la pressions artérielle et le taux d'hormones liées au stress (cortisol, adrénaline). Grâce à certaines études nous savons que l'expérience de la nature diminue l'anxiété, la fatigue, la dépression et la colère. L'humeur et le sentiment de bien-être est augmenté d'une manière générale grâce à un mode de vie en lien avec la nature. Et les médecins ont constaté une proportion plus élevée de maladies psychiatriques en milieu urbain.

 

Ors toutes les sagesses et traditions anciennes accordent une place primordiale à la relation de l’humain avec la nature. Avec les autres êtres vivants. Quelques que soient leur géographie, leur culture, leurs croyances, elles avaient toutes tissé un lien étroit avec leur territoire et leur environnement végétal, animal et minéral.

Au delà des dimensions quantifiables par la science, retrouver notre lien à la nature par l’expérience sensible du corps et des émotions, mais aussi par sa compréhension intellectuelle, nous amène à expérimenter un mieux-être et un mieux vivre.

Cela nous ouvre à une vision de la nature plus vaste que sa seule dimension matérielle. Chaque être vivant, qu’il soit visible ou microscopique, participe du « grand tout de notre univers » en y contribuant.

 

Nous relier à la nature nous offre de prendre conscience de son rythme, de ses cycles, de ses évolutions. Ainsi elle nous enseigne comment aborder la vie pour nous harmoniser avec le vivant et renouer avec notre nature profonde.

Notre humanité.

 

 

La nature nous enseigne le temps cyclique et la régénération

Il suffit de regarder le ciel ou une plante pour s’apercevoir que le rythme de la nature est bien différent de notre vision linéaire, quantifiable et monétisable du temps.

De l’aurore au crépuscule, de l’hiver à l’été, des rondes de la lune au chemin de nos vies humaines, le rythme du vivant est cyclique. La nature nous rappelle que la mort fait partie intégrante de la vie. Le vivant est une succession ininterrompue de naissances et de morts. Il serait absurde d’empêcher l’aigle de chasser le lapereau. Car la mort d’une partie du vivant permet à une autre partie du vivant de continuer à vivre. Et contrairement à l’humain.e, l’aigle s’autolimite. Il ne chasse que pour sa survie car il a conscience de la quantité d’énergie qu’il y dépense.

La vie est un flux énergétique qui circule en permanence. Cette énergie est indissociable de la mort et la mort laisse place au renouveau. Ainsi la nature nous invite à la confiance. La confiance dans la renaissance, le renouveau, aussi fort que le printemps surgit après l’hiver. Mettant fin au froid et à l’hibernation. Le silence et l’absence de mouvement apparent en hiver est à l’origine de l’abondance du vivant en été. Cette saison qui nous offre couleurs, senteur, lumière et nourriture à foisons.

 

Il devient alors évident que l’action doit être entrecoupée de temps de régénération, sans quoi le terreau de nos sols et de nos vies, se tari.

 

Cette confiance dans l’alternance des cycles d’expansion, de dépouillement ou de retour à soi pose un nouveau regard sur nos périodes de doutes, de fatigue, de déprime ou de confusion. Nous relier au rythme de la nature nous amène à conscientiser notre nature cyclique pour mieux nous la réapproprier. Nous pouvons nous sentir soutenue dans les différentes phases de nos vies, les accepter et donc les traverser avec confiance. A l’échelle de notre humanité, la vieillesse et la mort laissent leurs places à la naissance et à la jeunesse.

 

Dans un monde où nous voulons absolument tout contrôler de l’embryon à la fin de vie, la nature nous invite à accepter ce qui est. Ce sur quoi nous n’avons aucune prise. Et à changer notre regard sur les fins que nous vivons pour voir germer les renaissances qu’elles autorisent.

 

 

 

La nature fait éclore notre sensorialité

Quotidiennement nos organismes sont agressés par une multitude de flux d’informations, une superposition de bruits ambiants, un maillage d’ondes diverses, de nombreuses injonctions à faire ci ou ça… Nos corps et nos esprits ne sont pas calibrés pour traiter autant de stimulis externes qu’ils soient sensoriels ou intellectuels. Inconsciemment nous rétractons notre capacité sensorielle pour nous protéger de cette « violence sensorielle » très présente en milieu urbanisé. Et nous survalorisons la raison et le raisonnement au détriment de notre corps et de nos émotions.

Les pratiques de reliance que je guide lors de mes explorations et retraites en nature permettent aux participants.es de renouer avec leur sensorialité et leur intuition. Être en nature ne nous demande rien d’autre que d’être dans une écoute attentive. Notre attention se porte sur ce qu’il se passe tout autour de nous. Nous redécouvrons les sons, les couleurs, les textures, les formes, les senteurs, les éléments… et nous découvrons qu’ils communiquent avec notre être par l’intermédiaire des sensations et des ressentis. Alors nous expérimentons qu’en étant pleinement présent.e au vent dans les arbres ou à l’éclat de la lune, notre attention se tourne naturellement vers ce qu’il se passe en nous. Elle nous recentre intérieurement. Plus nos capteurs sensitifs redéployent toute leur potentialité, plus nous glissons dans une profonde et évidente écoute de soi.

 

Notre sensorialité est un pont entre notre environnement et notre intériorité. Entre le monde et nos émotions.

 

L’usage de notre corps est allégé de la saturation du mental. Il devient plus simple, plus évident, plus ancré dans la réalité de la matière et du moment présent. Il se sent pleinement vivre à chaque instant !

 

 

 

Se relier à la nature redonne du sens à notre quotidien

Nos modes de vie occidentaux et contemporains nous ont fait perdre l’origine et le sens des choses : de ce que nous produisons, consommons, du sens de nos structures sociétales, de nos habitudes... Contrairement à tous les autres êtres vivants, la plupart d’entre nous n’avons jamais expérimentés la production de notre nourriture, la construction de notre « nid » ou encore le soin autonome par l’abondance de ce que nous offre la nature.

Nous avons développé une multitude de dispositifs techniques et sociaux qui nous ont éloigné des principes du vivant. Et qui s’appuyant sur le savoir, nous évitent d’avoir à approfondir la connaissance de ce qui nous entoure. La mondialisation, l’industrialisation nous ont dessaisit de notre capacité à « voir » le sens de nos actions.  

Se confronter à la nature, la ressentir, l’observer, l’expérimenter nous met à distance des dispositifs sociétaux. Elle nous enseigne une partie de cette co-naissance que nous avons perdue. Elle nous réapprend comment l’humain évolue en symbiose avec elle plutôt que contre elle. La nature nous offre une puissante boussole pour retrouver le sens de toutes nos actions en supprimant celles qui n’en ont pas.

 

 

La nature nous ouvre à l’émerveillement et au mystère

Ressentir la nature qui suit son court, « fait sa vie » et déploie son abondante beauté sans que nous n’ayons à intervenir, nous ouvre au mystère. Le mystère de la Vie, de l’univers, du « grand tout » dont l’humain.e n’est qu’un infime fragment. La nature rend humble par son ingéniosité, sa grandeur, sa résilience et sa beauté. Cette prise de conscience qu’elle « fonctionne parfaitement » sans notre humanité, c’est retrouver le sens profond des choses. C’est prendre de la hauteur sur notre condition de mortel et sur nos problèmes quotidiens.

Tous mes accompagnements intègrent l’expérimentation de la poésie et de la contemplation pour s’ouvrir à l’émerveillement. S’émerveiller c’est en quelque sorte « sortir de soi », se laisser happer par la magie, le mystère de quelque chose de plus grand que notre corps et notre mental. Quelque chose d’extraordinaire à sa façon, qui existe sans que nous y soyons pour quelque chose et sans que nous ne puissions agir dessus. Le lever du jour par exemple.

L’émerveillement est une façon de s’ouvrir à l’invisible lien qui unie tous les êtres vivants. C’est une façon de retrouver le sens du « sacré » dans une dimension laïque, non dogmatique, respectant les croyances de chacun.e.

 

Retrouver le « sa-cré » dans nos vies, nous ouvre à notre dimension créatrice : ça créé.

 

Alors notre imagination, notre créativité, notre inspiration émergent avec une fluidité déconcertante ! Leur naissance se nourrie de cet état d’être insufflé par la Vie.

 

 

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La nature ne nous demande rien, ne nous impose rien.

 

Elle invite simplement à être pleinement présent.e, dans un état d’attention sans effort. Cet état d’être nous extrait du monde mentalisé dans lequel notre société contemporaine nous immerge. Elle met notre cerveau au repos. Des pratiques simples et libératrices, comme celles que je transmets, permettent d’activer les pouvoirs extraordinaires de régénération de la nature sur notre santé, notre mental, notre joie de vivre !

Se relier à la nature nous ouvre à un niveau de conscience sensible et intuitif, de l’ordre du vécu, qui éclaire nos vies humaines d’une nouvelle compréhension reliant toutes nos dimensions : corporelle, émotionnelle, intellectuelle et spirituelle.

Dédier des « espaces-temps » dans nos vies à se relier à la nature, c’est tisser consciemment ce lien intime entre la biosphère et notre humanité.

Et contribuer activement et conjointement à notre bien-ETRE et à celui de la planète !

 

/// Anaïs

 

 

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Vous ressentez profondément l'envie de vous relier à la nature ?

Pour aller plus loin dans votre cheminement, je vous invite à visionner mon TEDx  

Et j'offre chaque mois aux inscrits.es à ma newsletter, des ressources inspirantes pour nourrir votre être.

La prochaine retraite d'exception en nature LE TEMPS POUR SOI aura lieu du 18 au 22 Juin 2021 dans un écolodge au coeur des paysages sauvages de l'Auvergne.

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