Contribuer à une écologie culturelle

" J’aime l’idée de contribuer à imaginer et initier une culture du vivant comme la définit Baptiste Morizot. « Une culture du vivant nous force à penser autrement ce que l’on mange, et toute l’agriculture. Cela reconfigure notre manière de concevoir l’architecture, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, les infrastructures techniques et énergétiques : cela trame le vivant à toutes ces dimensions de ce qui nous semblait appartenir à notre monde humain quotidien, mais sans impliquer le vivant. » "

_Extrait de mon manifeste

Samedi dernier, j'ai rejoint l'appel pour 𝘂𝗻𝗲 𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲 𝗰𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲.

L'appel du pianiste Patrick Scheyder, de Pierre Gilbert, prospectiviste en risques climatiques et spécialiste du biomimétisme et de Nicolas Escach, maître de conférences en géographie et directeur du campus des transitions.

L'appel " 𝑎̀ 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑚𝑝𝑎𝑡ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛, 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑠𝑝𝑒𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒́ℎ𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑒́𝑑𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́. 𝐿𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑠’𝑎𝑐𝑐𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑒, 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑒́𝑎𝑢𝑥, 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒́ 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡."

Quand j'ai découvert leur manifeste publié par le collectif L'adn le Shift, mon coeur a fait un bond de joie !

De nombreux points entrent en résonance avec ce qui m'anime :

🔹 𝐥'𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐝𝐞́𝐩𝐥𝐨𝐲𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐮 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 non pas en opposition mais en complément indispensable à l’écologie scientifique et politique.

Je m'attache à révéler ces liens que j’ai (re)découvert : rendre visibles les interconnexions et interdépendances entre l’humain.e et le vivant.

Mon oeuvre digitale "(𝑀)𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠" retrace les grandes étapes de ma réconciliation au vivant et aborde des thématiques telles que :
- l'empreinte réciproque entre les paysages et l'humain qui les arpentent
- l'influence oubliée des cycles de la nature sur nos organismes
- le retour à nos perceptions sensorielles et intuitives pour donner un sens à notre quotidien
- l'émerveillement comme moteur à la mobilisation en faveur de la biosphère

🔹 Elle avance qu'𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞́𝐡𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐦𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐲 𝐚𝐝𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐫 "pour continuer de vivre, mais aussi pour développer ce qu’on pourrait appeler un «biomimétisme social "".

En comprenant chaque jour un peu mieux ce qui régit le vivant et ses multiples influences sur mon être, ma conscience s'ouvre à une nouvelle façon d'aborder la vie humaine.

🔹 𝐚𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐚𝐮-𝐝𝐞𝐥𝐚̀ 𝐝𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧𝐬𝐮𝐟𝐟𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐠𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐞𝐫 𝐮𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥.
Créer des espace-temps de réflexions, de conversations et de créations de liens avec soi et les autres a motivé la création de mon école d'écologie personnelle.

Pour qu'une fois la scène TEDx quittée, il soit possible d'expérimenter une approche holistique et outillée qui explore nos liens au vivant, nos ressources, nos aspirations, nos talents, la façon dont nous souhaitons faire oeuvre de notre vie.

🔹 créer le terreau fertile permettant 𝐥'𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐡𝐚𝐫𝐦𝐨𝐧𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐫𝐞́𝐜𝐢𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 devenant alors : la société.

🔹 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐝'𝐞́𝐩𝐚𝐧𝐨𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐬𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞́ pour dépasser le consumérisme.

🔹 𝐫𝐞́𝐮𝐧𝐢𝐫 l'art, la philosophie et la science dans une appréhension du temps en 3D (passé, présent, futur) permettant de s'extraire de l'urgence cristallisante du présent pour se projeter dans 𝐥'𝐢𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐟𝐮𝐭𝐮𝐫.

Je retrouve dans l'écologie culturelle la réconciliation entre la rationalité et la sensibilité, entre la réflexion et l'éprouvé, entre l'intériorité et l'extérieur, que je diffuse au sein de mes créations.

Je vous invite à découvrir le manifeste pour l'écologie culturelle : https://www.lecologieculturelle.fr/

Je suis très heureuse de rejoindre cette année le collectif Le Shift de l'ADN pour continuer d'explorer nos relations au vivant et contribuer à imaginer les transitions de notre humanité.

"𝐿’𝐸́𝑐𝑜𝑙𝑜𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑎𝑓𝑓𝑖𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒 𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 ℎ𝑢𝑚𝑎𝑖𝑛-𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒𝑠𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒."