S'encabaner pour se retrouver avec soi

{ S’ENCABANER }

➡️ Terme créé par l’autrice Gabrielle Filteau-Chiba pour nommer l’acte de simplicité volontaire matérialisé par un ermitage dans une cabane isolée en nature.

Enfant, j’étais fascinée par la vie monastique qui semblait alléger et transformer le temps en éternité. 🧙🏻‍♀️
Adulte, mon livre de chevet se déroule « Dans les forêts de Sibérie » (Sylvain Tesson).

Je m’encabane régulièrement, me créant un temps à moi, où le rythme du quotidien est suspendu à quelques actions essentielles : me nourrir, contempler (souvent), me reposer, réfléchir, écrire, me laver.

Ce temps en-dehors de la frénésie contemporaine me fait entrer en résonance avec mon être profond. Cet état d’être fait naturellement le tri, soulevant le voile sur les rêves et abandonnant les illusions égotiques qui n’ont pas de sens.
 

 

Décantation.
L’essentiel émerge à la surface.


💛 Ce temps hors du couple, de la famille, des amis, de la vie sociale humaine est celui qui me rend mieux présente à eux. Pour faire de la place aux autres, il faut commencer par en faire pour soi.


❌ On me répond souvent que je n’ai pas d’enfant. Que pour les parents c’est impossible ‼️

🟢 Je sais que nous sommes excellents dans l'édification de notre propre prison.
J’observe que quand les parents ont intégré cette écologie de soi, ils sont plus sereins, plus ouverts, plus à l’écoute de leurs enfants.
J’ai découvert l’approche de la slow-parentalité qui fait basculer la culpabilité du côté de la responsabilité choisie : qu’est-ce que je transmets inconsciemment à mes enfants par ma façon d’être et mes actes ?


La cabane est un fantasme qui surprend par sa radicalité. Qui nous rappelle que les humains que nous sommes devenus sont ignorants quand aux bases pour survivre dans leur milieu naturel.

 

La cabane nous rappelle à notre corps, à notre matérialité, à notre vulnérabilité. 

Ces moments de vide choisi dans une société qui nous pousse au pleins, sont d'une richesse immense. Chacune de mes grandes métamorphoses ces 10 dernières années, a été précédé d'un saut dans le vide à pieds joints, avec confiance, parce-que l'intuition sait que « le vide est créateur ». Et il me semble que cette confiance dans la fertilité du temps vide s'est construite en partie grâce à mes temps de retraite. J'ai commencé à me les offrir dans mes périodes délicates de vie, celles où j'allais vraiment mal, ou je devais faire face à des événements que j'avais du mal à accepter. Mon intuition me guidait à regarder en moi, à prendre soin de moi, à cultiver mon intériorité. Aujourd'hui, ces moments pour moi sont partie intégrante de mon équilibre et toujours les plus grands enseignants.

 

C'est en m'offrant l'espace et le temps d'accueillir ce que je vis, ce qui me questionne et ce qui m'inspire ... que ma vie devient fertile et créatrice.

C'est en laissant décanter, que mon essence et mes aspirations profondes émergent à la surface.

C'est en apprenant à semer le temps juste et à cultiver la patience, que le renouveau apparait.

C'est en me reliant aux énergies du vivant, que les récoltes sont abondantes.



S’encabaner à des kilomètres de la civilisation ~ même si très romanesque et incontestablement transformateur ~ n’est pas indispensable à cette qualité d’être. Ne pas avoir de cabane sous la main pourrait devenir une excuse... 🙈

Vous pouvez choisir de vivre ce moment de bien des façons ✨

Dans mes accompagnements individuels ~ Harmoniser ~ conçus sur mesure, je fais vivre à mes clients, un de ces moments où le temps se suspend, agissant comme catalyseur de leur métamorphose. En cabane ou pas !


Dédicaces à Eric et Marc qui m’ont inspirée ce post par nos conversations 🙏


❄️ Photo prise dans la tempête de neige aux Îles Lofoten ~ hiver 2019


/// Anaïs

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