Articles d'Anaïs Gauthier
{ S’ENCABANER }
Terme créé par l’autrice Gabrielle Filteau-Chiba pour nommer l’acte de simplicité volontaire matérialisé par un ermitage dans une cabane isolée en nature.
Enfant, j’étais fascinée par la vie monastique qui semblait alléger et transformer le temps en éternité.
Adulte, mon livre de chevet se déroule « Dans les forêts de Sibérie » (Sylvain Tesson).
Je m’encabane régulièrement, me créant un temps à moi, où le rythme du quotidien est suspendu à quelques actions essentielles : me nourrir, contempler (souvent), me reposer, réfléchir, écrire, me laver.
Ce temps en-dehors de la frénésie contemporaine me fait entrer en résonance avec mon être profond. Cet état d’être fait naturellement le tri, soulevant le voile sur les...
Surfez-vous sur vos énergies pour qu'elles soutiennent la réalisation de vos projets ? votre créativité ? votre efficacité ? votre bien-être ?
Surfez-vous en ce moment ?
Où buvez-vous la tasse sous la déferlante de vagues qui accélère avant les fêtes de fin d'année ?
Avant d'apprendre à surfer sur mes énergies fluctuantes, j'ai bien cru me noyer !
Je me faisais emporter par un courant trop rapide, trop dense, trop pleins de tout. Alors je me faisais violence, en me sur-adaptant, en me débattant à contre-courant, en m'épuisant, en me décourageant...
Jusqu'à ce que je découvre et intègre au fil des années, l'écoute sensible et la compréhension holistique des énergies qui nous animent, qui nous traversent, qui nous impactent, souvent sans que nous en soyons conscient.e.
La frénésie n’a...
ETRE avant de faire ou d’avoir pour vivre mieux, pleinement dans votre corps et votre âme.
Notre système sociétal et éducatif ne nous apprend pas à ETRE. Probablement que vous non plus n’avez pas appris à prendre le temps de vivre, à identifier ce qui vous fait vous sentir profondément vivant.e, à toucher du doigt qui vous êtes sous les couches d’injonctions et d’attentes émises par votre entourage, votre milieu professionnel, votre éducation, votre ego et en-dehors de votre « personnage social ».
Davantage ETRE, demande d'accepter de se dépouiller de ce qui nous entrave, nous contraint, nous rend malheureux ET AUSSI de nos habitudes, de nos schémas de pensées, de nos convictions et certitudes qui nous enferment, comme les œillères d’un cheval réduisent son champ de vision et...
Un soir d’hiver il y a quelques années, je retrouve une bande d’amis dans la banlieue parisienne. Nos rencontres sont mensuelles et muent par une intention aussi vaste qu’intime : mieux nous co-naître pour gagner en conscience et rebondir. Rebonds dans nos vies, rebond de nos vies. Nos vies professionnelles principalement, mais tellement personnelles souvent.
Ce soir-là, nous devions partager nos résultats individuels à un test de personnalité dont le but était de nous aider à identifier nos talents et nos fonctionnements. Vient mon tour de parole. Je tiens en main la feuille de résultats et je suis fébrile. Une vague de désespoir me parcourt en annonçant aux autres :
« Mon talent numéro 1 est… la reconnaissance de la beauté, capacité à s'émerveiller »
J’enchaîne approximativement : « Me...
Est-ce que m’autoriser à penser et à partager à d’autres mes réflexions à l’écrit, revient à « m’auto-ériger en penseuse » ?
Suis-je moins légitime dans l’acte de penser que les philosophes anciens ou contemporains ?
Dois-je attendre que d’autres valident de leur approbation mon droit à partager par l’écriture ? Autrement dit, dois-je remettre entre les mains d’un autre être que moi, la capacité de juger qui je suis ? Et, ce que je devrais faire ? Dois-je attendre que d’autres m’autorisent à être ce que je veux être ou à faire ce que je veux faire ?
Si j’en crois Descartes dans sa quête de vérité, la réalité de la pensée est la seule chose dont je ne peux douter. “Cogito ergo sum”. Je pense donc je suis.
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