Articles d'Anaïs Gauthier
J'ai créé l'écologie personnelle® pour inviter à (re)mettre au coeur de notre quotidien, ce qui est intimement lié à notre condition d'être vivant terrestre et qui est majoritairement relégué au dernier plan dans notre mode de vie contemporain :
. notre façon de nous nourrir, de dormir, de nous déplacer, de nous loger
. notre façon de nous soigner
. notre façon de nous relier (à soi, aux autres humains et au vivant)
. notre façon d'habiter la planète
. notre façon de créer et donc de modifier les écosystèmes dans lesquels nous évoluons
C'est une approche qui s'inspire des enseignements du vivant pour mieux vivre au quotidien.
La santé est un pan essentiel de ma démarche car j'ai découvert que ma vie en dépend ce qui signifie que la votre aussi, comme elles dépendent de la ...
ETRE avant de faire ou d’avoir pour vivre mieux, pleinement dans votre corps et votre âme.
Notre système sociétal et éducatif ne nous apprend pas à ETRE. Probablement que vous non plus n’avez pas appris à prendre le temps de vivre, à identifier ce qui vous fait vous sentir profondément vivant.e, à toucher du doigt qui vous êtes sous les couches d’injonctions et d’attentes émises par votre entourage, votre milieu professionnel, votre éducation, votre ego et en-dehors de votre « personnage social ».
Davantage ETRE, demande d'accepter de se dépouiller de ce qui nous entrave, nous contraint, nous rend malheureux ET AUSSI de nos habitudes, de nos schémas de pensées, de nos convictions et certitudes qui nous enferment, comme les œillères d’un cheval réduisent son champ de vision et d’actions.
C’est être attentif à soi, à nos corps, à nos ressentis, à nos émotions, redéployer notre sensorialité dans toute son expansion. Cela invite à se détacher des « tu t’écoutes trop », « arrête t...
Printemps 2019. Je suis dans un bureau, en tête à tête avec une jeune étudiante. Nous échangeons sur notre association possible pour lancer une application mobile qui vise à encourager les femmes à oser voyager en solo. Ce projet est une évidence depuis mon retour d’exploration solitaire en Alaska. Nous sommes réunies par les mêmes motivations, la même intention. Lorsqu’elle me dit avec vigueur et sourire :
« Dans 1 an, je veux être implantée sur tous les continents et employer des centaines de personnes ! »
… tout bascule pour moi !
Fin de réunion, je rentre en marchant sous le soleil. Quel est ce nœud ? Cette sensation désagréable au fond de moi ? Que se passe-t’il en moi ? Ai-je vraiment envie de ça ? Co-diriger une entreprise internationale ? Courir de levées de fonds en salons internationaux ? Pitcher des centaines de fois le même projet ? Manager des humain.e.s à coup de visio, slack & co ? Répondre aux attentes des investisseurs ? Satisfaire coûte que coûte les utilisatrices ...
Nombreux sommes-nous à clamer notre volonté de ne pas relancer notre monde sociétal et économique tel qu’il existait avant le confinement. Mais que faisons-nous vraiment ? Avons-nous changé notre mode de vie, nos habitudes quotidiennes ?
Sommes-nous prêts à consacrer une partie de notre temps et de notre énergie à mieux nous alimenter ? A prendre soin de nous en prévention ? A moins polluer même si cette pollution n’est pas visible car délocalisée ? A développer notre capacité à être plutôt que d’accumuler choses et objets de l’industrie dans nos placards ?
En pensant « retour à l’essentiel », les premières idées qui viennent sont « slow life », « prendre soin de soi, des autres, de la Terre », « minimalisme », « zéro déchet », « se nourrir sainement », « consommer moins et mieux ».
J’ai commencé par réintégrer dans mon quotidien des choses essentielles à mon bien être, à mon bien vivre. Comme manger uniquement des produits frais et bruts (non transformés), issus d’une prod
...Quel est le sens de nos actions de consommation au quotidien ?
Savez-vous combien de décisions vous avez pris dans la journée ?
Une étude réalisée par Lightspeed Research en novembre 2017 dans dix pays européen a montré que le cerveau humain prenait jusqu’à 35000 décisions par jour; alors que son propriétaire pensait en prendre à peine une centaine. Afin d’éviter d’être submergé par ces milliers de choix à trancher, notre cerveau traite une immense partie des informations sans que nous n’en ayons conscience.
Cependant, avec l’avènement de notre société occidentale productiviste, un biais s’est formé au fil du temps. Les décisions qui relevaient de notre condition humaine ont pour la plupart d’entre nous été remplacées par des décisions moins essentielles ; au sens moins liées à notre nature qu’au système sociétal que nous avons construit de toutes pièces.
Le travail par exemple, a pris la première place dans notre temps de vie et relègue à l’arrière-plan des domaines pourtant
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