Articles d'Anaïs Gauthier
Quel est le sens de nos actions de consommation au quotidien ?
Savez-vous combien de décisions vous avez pris dans la journée ?
Une étude réalisée par Lightspeed Research en novembre 2017 dans dix pays européen a montré que le cerveau humain prenait jusqu’à 35000 décisions par jour; alors que son propriétaire pensait en prendre à peine une centaine. Afin d’éviter d’être submergé par ces milliers de choix à trancher, notre cerveau traite une immense partie des informations sans que nous n’en ayons conscience.
Cependant, avec l’avènement de notre société occidentale productiviste, un biais s’est formé au fil du temps. Les décisions qui relevaient de notre condition humaine ont pour la plupart d’entre nous été remplacées par des décisions moins essentielles ; au sens moins...
Est-ce que m’autoriser à penser et à partager à d’autres mes réflexions à l’écrit, revient à « m’auto-ériger en penseuse » ?
Suis-je moins légitime dans l’acte de penser que les philosophes anciens ou contemporains ?
Dois-je attendre que d’autres valident de leur approbation mon droit à partager par l’écriture ? Autrement dit, dois-je remettre entre les mains d’un autre être que moi, la capacité de juger qui je suis ? Et, ce que je devrais faire ? Dois-je attendre que d’autres m’autorisent à être ce que je veux être ou à faire ce que je veux faire ?
Si j’en crois Descartes dans sa quête de vérité, la réalité de la pensée est la seule chose dont je ne peux douter. “Cogito ergo sum”. Je pense donc je suis.
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En ce début de printemps 2020, à défaut pour certains de voir par leurs fenêtres l’éclosion des premiers bourgeons ; nous assistons tous à une floraison inhabituelle de par sa nature et son ampleur.
La floraison de visio-conférences, de tutos en tout genre, de formations à distance, de vidéos plus ou moins drôles, plus ou moins pertinentes et de toutes sortes de live, sur toutes sortes de plateformes digitales.
La majorité d’entre nous vit un changement de rythme radical, conséquence directe de l’impact de la crise sanitaire sur nos activités professionnelles et personnelles. Une fois le coup de massue des débuts derrière nous, une fois les actions nécessaires mises en place, de longues plages blanches sont apparues dans nos agendas…
Il se trouve qu’avant le début du confinement, j’étais...
Je me suis aperçue récemment que mes motivations à voyager seule étaient souvent bien différentes de celles des autres voyageuses solos. Différentes en tout cas de nombreuses voyageuses solos que j’ai eu l’occasion de rencontrer, d’interviewer, de questionner, sur leurs démarches et leurs expériences.
Bien souvent les motivations récurrentes sont : la rencontre avec l’autre, la découverte d’une nouvelle culture et de traditions éloignées de la nôtre. Autrement dit, la richesse des relations humaines au sens large. Certaines voyageuses prennent la décision de partir en solo pour des questions plus pragmatiques : ne pas s’empêcher de voyager même si personne n’est disponible pour partir ensemble, ne pas annuler un voyage après le désistement de son.sa compagnon.e de route ou encore ne pas subir les concessions...
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