ETRE avant de faire ou d’avoir pour vivre mieux, pleinement dans votre corps et votre âme.
Notre système sociétal et éducatif ne nous apprend pas à ETRE. Probablement que vous non plus n’avez pas appris à prendre le temps de vivre, à identifier ce qui vous fait vous sentir profondément vivant.e, à toucher du doigt qui vous êtes sous les couches d’injonctions et d’attentes émises par votre entourage, votre milieu professionnel, votre éducation, votre ego et en-dehors de votre « personnage social ».
Davantage ETRE, demande d'accepter de se dépouiller de ce qui nous entrave, nous contraint, nous rend malheureux ET AUSSI de nos habitudes, de nos schémas de pensées, de nos convictions et certitudes qui nous enferment, comme les œillères d’un cheval réduisent son champ de vision et...
Printemps 2019. Je suis dans un bureau, en tête à tête avec une jeune étudiante. Nous échangeons sur notre association possible pour lancer une application mobile qui vise à encourager les femmes à oser voyager en solo. Ce projet est une évidence depuis mon retour d’exploration solitaire en Alaska. Nous sommes réunies par les mêmes motivations, la même intention. Lorsqu’elle me dit avec vigueur et sourire :
« Dans 1 an, je veux être implantée sur tous les continents et employer des centaines de personnes ! »
… tout bascule pour moi !
Fin de réunion, je rentre en marchant sous le soleil. Quel est ce nœud ? Cette sensation désagréable au fond de moi ? Que se passe-t’il en moi ? Ai-je vraiment envie de ça ? Co-diriger une entreprise internationale ? Courir de levées de fonds...
Saviez-vous qu'entre 1999 et 2017, l'industrie mondiale pharmaceutique a engrangé 1019 milliards d’euros de bénéfices ? Et que plus de 90% ont été redistribué en dividende et rachats d’actions ?
Saviez-vous que la France est le pays européen qui bat tous les records en terme de prescription médicamenteuse ? 90% des consultations médicales se soldent par une ordonnance pour se rendre à la pharmacie et donc consommer un médicament.
Au-delà des considérations économiques, politiques et éthiques ; ce développement a eu un impact direct sur notre comportement au quotidien.
Beaucoup d’entre nous n’accorde que peu d’attention à leur vitalité et à leur bien-être. Car nous savons que nous pouvons nous rendre chez le médecin chaque fois que nous sommes malades; dans l’attente d’un médicament qui...
Un soir d’hiver il y a quelques années, je retrouve une bande d’amis dans la banlieue parisienne. Nos rencontres sont mensuelles et muent par une intention aussi vaste qu’intime formulée ainsi : rebondir en conscience. Rebonds dans nos vies, rebond de nos vies. Nos vies professionnelles principalement, mais tellement personnelles souvent.
Ce soir-là, nous devions partager nos résultats individuels à un test de personnalité dont le but était de nous aider à identifier nos talents et nos fonctionnements. Vient mon tour de parole. Je tiens en main la feuille de résultats et je suis fébrile. Une vague de désespoir me parcourt en annonçant aux autres :
« Mon talent numéro 1 est… la reconnaissance de la beauté, capacité à s'émerveiller »
J’enchaîne approximativement : « Me...
Nombreux sommes-nous à clamer notre volonté de ne pas relancer notre monde sociétal et économique tel qu’il existait avant le confinement. Mais que faisons-nous vraiment ? Avons-nous changé notre mode de vie, nos habitudes quotidiennes ?
Sommes-nous prêts à consacrer une partie de notre temps et de notre énergie à mieux nous alimenter ? A prendre soin de nous en prévention ? A moins polluer même si cette pollution n’est pas visible car délocalisée ? A développer notre capacité à être plutôt que d’accumuler choses et objets de l’industrie dans nos placards ?
En pensant « retour à l’essentiel », les premières idées qui viennent sont « slow life », « prendre soin de soi, des autres, de la Terre », « minimalisme », « zéro déchet »,...
Quel est le sens de nos actions de consommation au quotidien ?
Savez-vous combien de décisions vous avez pris dans la journée ?
Une étude réalisée par Lightspeed Research en novembre 2017 dans dix pays européen a montré que le cerveau humain prenait jusqu’à 35000 décisions par jour; alors que son propriétaire pensait en prendre à peine une centaine. Afin d’éviter d’être submergé par ces milliers de choix à trancher, notre cerveau traite une immense partie des informations sans que nous n’en ayons conscience.
Cependant, avec l’avènement de notre société occidentale productiviste, un biais s’est formé au fil du temps. Les décisions qui relevaient de notre condition humaine ont pour la plupart d’entre nous été remplacées par des décisions moins essentielles ; au sens moins...
Est-ce que m’autoriser à penser et à partager à d’autres mes réflexions à l’écrit, revient à « m’auto-ériger en penseuse » ?
Suis-je moins légitime dans l’acte de penser que les philosophes anciens ou contemporains ?
Dois-je attendre que d’autres valident de leur approbation mon droit à partager par l’écriture ? Autrement dit, dois-je remettre entre les mains d’un autre être que moi, la capacité de juger qui je suis ? Et, ce que je devrais faire ? Dois-je attendre que d’autres m’autorisent à être ce que je veux être ou à faire ce que je veux faire ?
Si j’en crois Descartes dans sa quête de vérité, la réalité de la pensée est la seule chose dont je ne peux douter. “Cogito ergo sum”. Je pense donc je suis.
...
En ce début de printemps 2020, à défaut pour certains de voir par leurs fenêtres l’éclosion des premiers bourgeons ; nous assistons tous à une floraison inhabituelle de par sa nature et son ampleur.
La floraison de visio-conférences, de tutos en tout genre, de formations à distance, de vidéos plus ou moins drôles, plus ou moins pertinentes et de toutes sortes de live, sur toutes sortes de plateformes digitales.
La majorité d’entre nous vit un changement de rythme radical, conséquence directe de l’impact de la crise sanitaire sur nos activités professionnelles et personnelles. Une fois le coup de massue des débuts derrière nous, une fois les actions nécessaires mises en place, de longues plages blanches sont apparues dans nos agendas…
Il se trouve qu’avant le début du confinement, j’étais...
Je me suis aperçue récemment que mes motivations à voyager seule étaient souvent bien différentes de celles des autres voyageuses solos. Différentes en tout cas de nombreuses voyageuses solos que j’ai eu l’occasion de rencontrer, d’interviewer, de questionner, sur leurs démarches et leurs expériences.
Bien souvent les motivations récurrentes sont : la rencontre avec l’autre, la découverte d’une nouvelle culture et de traditions éloignées de la nôtre. Autrement dit, la richesse des relations humaines au sens large. Certaines voyageuses prennent la décision de partir en solo pour des questions plus pragmatiques : ne pas s’empêcher de voyager même si personne n’est disponible pour partir ensemble, ne pas annuler un voyage après le désistement de son.sa compagnon.e de route ou encore ne pas subir les concessions...
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